Historique

Historique

Un peu d'histoire...

L’UMR BIOGECO (biodiversité gènes et communautés) a été créé en 2003 sous l’impulsion d’Antoine Kremer, par le regroupement de trois équipes de l’INRA et d’une équipe de l’Université Bordeaux 1. Les trois équipes de l’INRA (Génétique et Amélioration des Arbres Forestiers, Entomologie Forestière et Pathologie Forestière) étaient antérieurement affiliées à deux unités différentes de l’INRA, d’une part à l’UR 911 (Unité de Recherches Forestières pour les deux premières équipes) et d’autre part l’UMR INRA-ENITAB Santé Végétale pour l’équipe de Pathologie Forestière. Ces trois équipes partageaient la même volonté de promouvoir une recherche plus globale et intégrée de la diversité biologique (biodiversité) au sein des écosystèmes forestiers. Elles souhaitaient par ailleurs renforcer leurs liens avec l’Université Bordeaux 1 (Ex Laboratoire de Biologie Végétale et d’Ecologie génétique) avec laquelle l’Unité de Recherches Forestières de Cestas-Pierroton avait collaboré sur le développement et l’application de marqueurs génétiques (terpènes et isozymes) en écologie et génétique des arbres. La création de l’UMR BIOGECO répondait à une double ambition : l’ambition scientifique de développer des recherches multidisciplinaires (écologie, biologie évolutive, génétique) orientée vers la compréhension des mécanismes conditionnant l’évolution de la diversité biologique et l’ambition pédagogique de développer un enseignement autour de cet objectif adossée à la stratégie de l’Université Bordeaux I et au développement des Ecoles Doctorales. Cette double ambition a été soutenue par les deux tutelles (INRA-département FMN puis EFPA, Université Bordeaux I, puis Université de Bordeaux) au cours des quatre premiers mandats, comme en témoigne l’évolution de l’effectif en personnel permanent (2003 : 31 ; 2007 : 48 ; 2009 : 57 ; 2014 : 69 ; 2020 : 76). Elle s’est par ailleurs concrétisée par le renforcement des infrastructures (nouveaux bâtiments et laboratoires) qui ont permis de réorganiser le dispositif. L’implantation, qui était sur trois sites s’est renforcée sur deux sites. L’équipe de Pathologie Forestière qui était sur le site de la Grande Ferrade jusqu’en 2009 est venue rejoindre le campus INRA (INRAE à partir de 2020) forêt-bois de Cestas-Pierroton. L’équipe universitaire d’Ecologie des Communautés est passé du bâtiment B8 au bâtiment B2 du site Universitaire de Talence, qui accueille désormais un grand nombre de collègues de l’INRAE.

historique

Evolution de l’organisation...

Lors des deux premiers quadriennaux (DU : A Kremer, DUA : R Michalet) l’UMR était structurée en axes de recherche et organisée autour de 4 équipes disciplinaires. Des projets structurants avaient aussi été mis en avant pour créer une dynamique collective autour de la phénologie des organismes et de la variabilité spatiale des interactions biotiques comme moteur de la biodiversité des forêts. Lors du troisième mandat de cinq ans (DU : R Petit, DUA : D Alard et ML Loustau) les équipes se sont réorganisées avec plus de fluidité entre le personnel des deux tutelles (DIFCOM : Diversité et Fonctionnement des Communautés ; EGF : Écologie et Génomique Fonctionnelles ; GEMFOR :  Génétique et d’Écologie des Maladies de la Forêt ; GEP : Génétique et Écologie des Populations). Un autre projet structurant sur la gestion durable des forêts cultivées a alors émergé pour mieux fédérer nos activités sur cet enjeu. Le quatrième mandat (6 ans) a été marqué par deux périodes de trois ans. La première (DU : R Petit, DUA : D Alard et C Robin) s’est organisée autour des mêmes équipes et de 5 nouveaux axes. En 2018, de nouveaux collectifs se sont restructurés en 7 équipes de recherche et 4 pôles de compétences métiers et ils ont commencé à fonctionner à partir de 2019 sous l’impulsion d’une nouvelle direction (DU : C Plomion, DUA : C Robin et E Corcket, puis V Fievet et F Revers).

Depuis 2003, la stratégie scientifique de l’UMR s’est organisée autour de ses fondamentaux initiaux à savoir l’étude de la structure, de la fonction et de l’évolution de la biodiversité. Pour le mandat en cours (2022-2026) l'unité a renouvelé son identité scientifique autour de 4 thèmes prioritaires :

  • Etudier l'histoire évolutive et la réponse des espèces et des communautés aux changements globaux
  • Comprendre et prédire les phénotypes complexes
  • Comprendre la dynamique et le rôle fonctionnel de la biodiversité
  • Développer des approches intégrées pour la gestion, la conservation et la restauration de la biodiversité

A ces priorités transversales, s'ajoute des projets structurants. Un premier est lié à l'émergence du nématode du pin, qui représente un risque majeur pour les pinèdes françaises, en particulier en Nouvelle-Aquitaine. Un second porte sur la qualification des variétés améliorées de pins maritimes. D'autres projets ayant pour vocation de rassembler et d’intégrer les compétences de l’unité autour d’un objectif commun émergeront au fil de l’eau.