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Le chêne rouge fut une espèce phare des reboisements avec un maximum de près 9 millions de plants installés en forêt à la fin des années 80. Sous l'impulsion d'Antoine Kremer, un programme de génétique du chêne rouge fut lancé en 1984 avec l'installation de 16 tests de provenances et de 6 tests de descendances. Ces tests comprennent 66 populations américaines et 65 populations européennes.

Le chêne rouge a une potentialité forestière hors norme mais souffre de nombreux problèmes majeurs. Du côté de la génétique, nous pouvons apporter des réponses sur certains d'entre-eux comme la diversité génétique et caractères sylvicoles (la forme,la vigueur et la résistance ou la tolérance aux pathogènes). Pour répondre à ces demandes de la part des forestiers, plusieurs tests de provenances et des descendances sont convertis en vergers à graines.

Les tests de provenances de la FD de Roumare (Seine Maritime) et de Peyrilhac (Haute Vienne) ont été retenu. Ils apporteront une restauration de la diversité génétique et une amélioration pour la forme et la vigueur. Pour les tests de descendances, 3 tranches des test de provenances d'Ibos (Pyrénées Atlantiques) et les deux de Capvern (Hautes Pyrénées) sont en cours de conversion. Ils apporteront en plus des gènes de tolérance ou de résistances à l'encre. Capvern 2 recèle des provenances de Nouvelle Angleterre ayant une forme et une vigueur totalement hors norme.

Le CTPS vient d'accepter le dossier "étiquette rose" pour le test de Peyrilhac. Ce verger à graines s'appelle La Boisserie - PAbois. Une première récolte de 320 litres de glands vient d'être réalisé par les établissements Vilomorin.