Edito
Bonjour,
J'espère que vous avez passé un bel été malgré une situation sanitaire toujours compliquée et fait le plein d'énergie pour la rentrée.
Pour commencer je tenais à remercier l'immense majorité du personnel d'être resté mobilisé sur les consignes en matière de lutte et de prévention contre l’épidémie de Covid-19 cet été. A la rentrée, avec des effectifs sur nos deux sites beaucoup plus importants, il nous faudra plus que jamais rester vigilant ...certainement sur la durée pour une course de fond qui s'annonce longue.
La reprise se fait donc dans les conditions que vous connaissez (cf communications récentes des présidences INRAE et UB), avec le port du masque grand public obligatoire en tout lieu (clos et de circulation) SAUF lorsque vous travaillez seul.e dans un bureau ou à l'extérieur. Je comprends que cette obligation est dure à supporter, surtout pour nos collègues travaillant la plupart du temps en laboratoire et sur le terrain, mais elle nous est imposée par les circonstances. Quant aux bureaux partagés par des télétravailleurs, ils pourront bénéficier d'une flexibilité* pour alléger les jours de cohabitation (organisez-vous).
Devant cette nouvelle obligation nous avons des perceptions très différentes : pour certain rassurant, le port du masque peut être très anxiogène pour d'autres, signe d'un danger permanent contre lequel il faut se protéger, voire susciter une certaine méfiance vis-à-vis d'autrui. Acceptons cette diversité, accueillons avec bienveillance les rappels lors d'un oubli, soyons attentif aux autres, évitons toute singularité en la matière ... en l'absence de vaccin le port du masque et les autres gestes barrières qui sont devenus un réflexe, restent le meilleurs moyen de protection mutuelle contre le coronavirus.
Masqués, nos interactions en présentiel seront bien entendu dégradées, mais la visioconférence nous prive aussi des visages des interlocuteurs et de la spontanéité nécessaire aux échanges. A l'heure où j'écris cet édito les consignes sont de limiter les réunions en présentiel au strict nécessaire. Encore faut-il s'accorder sur ce que nous considérons comme strict nécessaire ! Dans cet espace de subjectivité, ce qui s'avère nécessaire pour les uns peut être considéré comme superflu pour d'autres ... bref, pour faire fonctionner un collectif de recherche nous avons besoin d'interagir au sein de nos instances, de poursuivre nos animations, d'avoir la possibilité de réunir nos collectifs - modulo le port du masque, le maintien d'une distanciation physique dans des espaces capacitifs ayant des possibilités d'aération, ce qu'autorise la salle de réunion de l'Airial à Pierroton ou celle du rdc du B2 sur le campus universitaire.
Vous trouverez dans ce nouveau numéro une mine d'information que nous avons collecté et enrichi cet été grâce à vos retours. Merci de continuer à alimenter votre lettre mensuelle. J'attire votre attention sur la visite du comité d'évaluation dont les dates et la composition viennent d'être fixées. L'ensemble de l'UMR sera naturellement convié à ces échanges.
Je terminerais avec une pensée émue pour notre collègue et amie Magda Bou Dagher Kharrat (accueillie au sein de l'UMR au début des années 2000) dont l'exercice du métier d'enseignant-chercheuse est rendue extrêmement difficile suite à la tragédie de Beyrouth.
Christophe
* flexibilité sur les jours de TT (qu'il faut néanmoins poser via l'application Ariane) pour permettre un roulement ds un bureau partagé + 3ème jour "flottant" à discuter au cas par cas.
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